fredag, januari 06, 2012

Al-Qaidas ledande kvinna prisar svenska 'fredsagenten'

Hon har beskrivits som den främsta av al-Qaidas kvinnor i Europa. Belgaren Malika El Aroud (mer känd som Umm Obeyda) är uppburen änka efter en av dem som mördade en av Norra Alliansens ledare i Afghanistan, två dagar före den 11 september 2001. Hon har därefter blivit ökänd som flitig skribent på webben, och New York Times har kallat henne en av de mest framträdande internetjihadisterna i Europa. I maj 2010 dömdes hon till åtta års fängelse för terroristbrott.

I boken "Ljusets krigare" ("Les soldats de lumière"), publicerad 2003 i Belgien, berättar Umm Obeyda om sitt liv som hustru till och änka efter självmordsbombaren Abu Obeyda. Hon skriver om livet i Afghanistan, om sin lojalitet med männen i det heliga kriget, om den "algeriska" kontingenten av krigare, om Tora Bora, flykten till Pakistan, och hon beskriver gemenskapen bland al-Qaidas kvinnor, samt fyller på med detaljer som den om hur hon fick 500 dollar i änkepension direkt från Usama Bin Ladin.

Malika El Aroud berättar också om sin vänskap med svenskan Carola Ferm Laadjal. I Afghanistan var svenskan känd som Umm Bilal. Hon var hustru till, och sedermera änka efter, "algeriernas" ledare Redouane Laadjal – Abu Bilal Moataz – som dödades vid frontstrider i Kabul.

Carolas namn dyker upp i tre passager i boken.

Första gången svenskan nämns är i kapitlet "Mort de mon mari, menaces de guerre". Malika El Aroud nås nämligen av budet om sin makes död när hon är på väg att göra ett besök hemma hos svenskan. Svenskan är den första som tröstar henne – med förståelse, för även hon hade ju tidigare fått en martyr men mistat en make.

"Et ainsi passent les jours jusqu’au 12 septembre; en sortant de chez moi pour rendre visite à une famille suédoise qui s’exprime très bien en dialecte marocain que je comprends parfaitement, je rencontre une femme pakistanaise qui me salue et s’adresse à moi en arabe, je comprends à peine quelques mots et ceux que je retiens font sursauter mon cœur : “zawjek, chahid, abou’Obeida” 
[...] 
Quand je reçois enfin la visite de Carola, elle remarque que je suis tordue de douleur et c’est la première et la seule femme qui prononcera des paroles de condoléances, elle qui a perdu son premier mari tué par les gens de Massoud. C’est très dur pour moi de me remémorer toute cette période."
Den andra gången Ferm förekommer är i kapitlet "Libérée par les soldats de lumière", i vilket Malika El Aroud och de andra kvinnorna eskorteras ut ur Afghanistan in i Pakistan när den USA-ledda invasionen rasar och Norra Alliansen rycker fram. Hon tas till Peshawar av en man vid namn Anas, hem till svenskan, som flytt dit redan när bombningarna inletts. Väl framme faller hon utmattad i svenskans armar. Under några dagar vårdas hon av svenskan (vars, enligt berättelsen, nya make i samma ögonblick bombas ihjäl i Tora Bora), och de skrattar och gråter tillsammans – förstås "utan att någonsin ifrågasätta Jihad".
"Nous passons la première nuit au Pakistan dans une très belle maison confortable où se trouvent d’autres familles afghanes qui ont fui Kaboul à cause de l’avancée de l’Alliance du Nord. Anas en partant me promet qu’il viendra me chercher le lendemain matin afin de me conduire chez Carolla, ma sœur suédoise qui a, quant à elle, quitté l’Afghanistan au début des bombardements et a loué une maison à Peechawaer.
[...] 
Je vais donc la quitter et rejoindre mon autre sœur Carola qui m’attend avec impatience, je m’en vais avec Anas
[...] 
Avec un peu d’humour, sans doute pour me faire sortir de ma tristesse, il me dit : "ne t’en fais pas, bientôt nous serons chez Carola et tu pourras choisir la salle de bain que tu veux, elle en a trois, je lui ai téléphoné et je peux te dire qu’elle t’aime sincèrement, et elle t’attend!"  
[...] 
Nous arrivons enfin chez Carola et quand elle ouvre la porte, je tombe dans ses bras, elle pleure et me sert très fort : “ma sœur, j’ai tellement prié pour toi quand j’ai appris que tu étais prisonnière par les chiens !”. Elle ne dit jamais, les gens de Massoud, elles les a surnommé : “les chiens” (ce que je considère comme une insulte pour les chiens) car ils ont tué son premier mari et capturé son deuxième mari qu’ils ont torturé pendant toute une année, enfermé dans l’obscurité totale, et finalement libéré par les Talibans qui avaient repris Kaboul quelques années avant que je ne débarque en Afghanistan et aujourd’hui il s’en est allé vers le Seigneur à Tora Bora sous les bombes des Américains, le jour de l ‘Eed el Sakhir’, un beau jour de fête, que, j’espère, il aura fêté au Paradis. Anas retourne dans les montagnes auprès des combattants, il reviendra quelques jours plus tard pour nous donner des nouvelles du front et me proposer avec insistance de ne pas retourner en Europe. J’aurais dû l’écouter, ils avaient tous raison, je ne m’en rends compte que depuis mon retour et ce que je découvre n’est pas beau.  
Je suis très affaiblie quand j’arrive chez Carola et démangée par les poux ; elle s’empresse de sortir m’acheter un produit afin de me débarrasser de ces bestioles, derniers souvenirs des gens de Massoud, ces monstres m’auront collé jusqu’à la peau! Vive l’eau et le savon! 
Exténuée, je m’endors jusqu’au coucher du soleil, réveillée par ma sœur, c’est l’heure de rompre le jeûne. Le lendemain matin, je me réveille avec mes menstrues et je remercie DIEU de m’avoir libérée avant de les avoir eues, car comment aurai-je pu retenir l’écoulement du sang étant prisonnière? … Moi qui était si forte physiquement pendant ma captivité, maintenant je sens une faiblesse jusqu’au bout des doigts, alors je vais dormir plusieurs jours de suite, tandis que Carola essaie de me gaver avec toutes sortes de choses à manger pour me redonner des forces. Nous évoquons mes péripéties et quand je lui parle d’Abdessatar, elle pleure, car elle l’aimait beaucoup, elle-même est incertaine du sort de son mari, qui se trouve à ce moment-là dans les montagnes de Tora Bora,… mais on ne remet pas en cause la fatalité du Jihad (le combat)."
Slutligen, i kapitlet "Les soldats illégaux", nämns svenskan som exempel på hur muslimer förtrycks i Väst och varför en talibansk stat således behövs, och hur mujahedinerna därför är ljusets riddare. Carola Ferm, påstås det, lämnade det materialistiska Europa och flydde med make och son till det medeltida Afghanistan för att kunna utöva sin religion fritt.
Mon amie Carola, par exemple, d’origine suédoise, avait dû quitter son pays la Suède en compagnie de son mari et de son petit garçon de quatre ans, car on ne lui permettait pas de vivre sa religion. Elle était littéralement persécutée dans la rue! J’ai fait sa connaissance en Afghanistan, où elle était venue se réfugier. J’étais impressionnée par cette femme, une Européenne quittait le monde matérialiste pour venir s’installer dans un monde moyenâgeux afin de pratiquer librement sa religion. 
Le but des “maîtres du monde” étant d’éradiquer l’Islam de la surface de la planète, ils se permettent d’ôter la vie à quiconque se lève au nom de l’Islam pour revendiquer ses droits et ceux de ses frères. Si ce n’est pas la mort, il subit l’humiliation de la prison où il est drogué, afin de délivrer le plus de renseignements possible sur ses frères, comme c’est le cas en ce moment dans la prison de Guantanamo. C’est un devoir d’aller combattre en Islam pour sauver l’honneur bafoué des musulmans qui crient à l’aide. C’est votre devoir mes frères, ne soyez pas lâches et ALLAH vous honorera au jour de la Résurrection. 
Tout particulièrement à ces grands moujaheedines, je tiens à leur dire : “je vous aime fisabilillah mes frères, puisse DIEU mettre une barrière entre vous et les mécréants, puisse DIEU vous donner la victoire sur nos ennemis les lâches agresseurs, puisse DIEU fortifier votre foi, n’oubliez pas qu’ALLAH est là, Il veille sur vous ! Il est auprès des croyants surtout ceux qui se battent, c’est pour cela que vous ne ressentez aucune crainte face à la mort ?” 
Quant à nous, simples musulmans, ne baissons pas les bras ; au contraire, levons-les au ciel et invoquons intensément le Seigneur tout Puissant afin qu’Il nous redresse ! Car nous possédons une arme terrible dont les mécréants n’ont même pas idée de ce qu’elle pourrait être, et c’est notre “Aquidda”, le dogme, notre connaissance en Lui, notre foi en Lui, et surtout notre confiance en Lui, en clair : notre “ Tawakel ‘ala Allah” qu’il nous faut absolument travailler ! 
Les soldats mécréants, à la vue des “soldats illégaux” qu’ils devaient combattre, que ce soit en Afghanistan, en Palestine ou encore en Tchétchènie, tremblaient de peur, d’après les témoignages des femmes de combattants, et finissaient par uriner dans leur bel uniforme, armés jusqu’aux dents, d’autant plus lorsqu’ils se trouvaient face à eux, il faut dire que leur allure était impressionnante : la barbe, le turban, la kamisse… et surtout le regard déterminé de celui qui ne redoute pas la mort ! ALLAH nous révèle dans le Coran, qu’Il jette la peur dans le cœur de leurs ennemis. 
Dans la prison de Guantanamo, les prisonniers moujaheedines, bien que désarmés, sont aussi bâillonnés, ligotés et drogués, car ils continuent de faire peur, d’impressionner leurs geôliers. A mes yeux, ce sont mes frères, je le répète… de lumière, des lampes pour mieux nous éclairer ici-bas!"
För den som är närmare bekant med Carolas senare öden framstår påståendet om att hon skulle ha hindrats att utöva sin religion i Sverige som befängt. Carola Laadjal heter idag Ann Ferm Wade, och har tagits emot med öppna armar såväl landets etablerade muslimska gemenskap som av det offentliga Sverige.

Som jag skrivit tidigare är Ann Ferm verksam som så kallad fredsagent i den så kallade muslimska fredsrörelsen, där hon utbildar ungdomar om "fredliga lösningar". Hon är aktiv i föreningslivet i Umeå, och betraktas som en så god muslim att hon i en vecka har fått hålla Sveriges Radios morgonandakter i P1.

När jag tidigare påpekade det orimliga i att en al-Qaidahustru sätts som representant för islam i Sverige bemöttes jag tyvärr med nedlåtande kommentarer från några av de berörda. Både vice ordförande Anwahr Athahb och den pressansvariga Anna Waara i föreningen Svenska muslimer för fred och rättvisa twittrade följande:
"Gudmundsson slutar inte förvåna mig. Han måste seriöst vara den största kvinno- och muslimhataren inom svensk journalistik någonsin."
Problemet för den så kallade muslimska fredsrörelsen var alltså inte att rörelsen lyfte fram en av al-Qaidas kvinnor som föredöme för muslimer i Sverige, utan att jag hade påpekat det orimliga i det. Av Sveriges Radio har ingenting hörts.

Ann Ferm själv då, vad säger hon? Enligt Aftonbladet svarar hon inte på frågor om sitt förflutna.

På jihadisternas olika debattfora lever dock ryktet om svenska Umm Bilal. Berättelserna om belgiskan Malika El Aroud och hennes tappra väninnor är återkommande inslag, som exempelvis här och här på as-ansar.com.